Protection Animale contre éleveurs, un combat absurde

Madame, Monsieur, Je tiens à porter à votre connaissance certains faits qui me révoltent, et qui, au travers de mon cas personnel, mettent en lumière le cas de beaucoup d’éleveurs « passion » : Éleveuse de Bergers Belges inscrits au LOF depuis 1986, dans une structure « familiale », avec des chiennes qui ne produisent en moyenne que 2 à 3 portées dans leur vie, gardant une fille pour succéder à la mère (toutes mes chiennes sont descendantes de ma première UDINE, fondatrice de l’élevage), gardant mes retraités (es) auprès de moi jusqu’à leur dernier souffle, que j’espère toujours le plus tardif………………………., ainsi que ceux qui sont nés à la maison mais dont les maitres ont été victimes des « accidents de la vie » et qui trouvent refuge, soit le temps d’être replacés (s’ils sont jeunes et en bonne santé) soit définitivement (si âgés ou malades), au sein de la meute qui les a vu naitre. Je m’investis personnellement dans le sauvetage des bergers belges, participant à la recherche de nouveaux adoptants, organisant et effectuant des covoiturages dès que j’en ai la possibilité, membre de bergers belges en détresse, sentinelle pour le site de sauvetage du CFCBB ( Club Français du Chien de Berger Belge) et coadministratrice du site Bergers Belges Passion. Début Janvier 2011, j’apprends par une « sentinelle » qu’un mâle Berger Belge Tervueren de 5 ans nommé ADISSE se trouve au refuge de RENAGE dans l’Isère, dépendant de la SPA de Lyon, qu’il y est présenté comme étant « croisé TERUVEN », mais qu’il semble de race, et surtout, présente un physique ressemblant au type de chien que j’aime. Au moment même où je vois la photo, je reconnais en effet un de mes « bébés », Adisse du Parc Jonageois, chien que j’avais pensé garder mais qui était le souffre douleur de mon vieux mâle malade et acariâtre, et que j’avais gracieusement offert à un monsieur qui émettait le désir d’adopter un Tervueren adolescent, et n’avait pas les moyens financiers d’en acheter un. J’ai immédiatement contacté le refuge de Renage, me présentant, et leur expliquant le but de mon appel : aider au replacement de mon chien ! Les refuges étant surchargés, l’aide que je peux leur fournir sera surement une chance pour eux ! Malheureusement, le simple fait d’être éleveur déclenche une hostilité et une intolérance à peine croyable !!! à leur première question sur le fait que je sois sure qu’il s’agisse bien de mon chien, je leur explique que bien que le temps ait passé, je suis capable de reconnaitre un chien que j’ai vu naitre, qu’il a un nom assez peu courant, je leur donne le nom de la personne qui leur a signé les papiers d’abandon, ainsi que le numéro de tatouage. –> A ma demande de prendre Adisse à la maison en tant que famille d’accueil, la réponse est : non, ça n’est pas la politique du refuge –> A ma demande de diffuser via le site officiel du Club de Race pour aider à son replacement, la réponse est : non, ça n’est pas la politique du refuge –> A ma demande de me donner les coordonnées des futurs adoptants (avec leur accord) ou de leur donner mes coordonnées, la réponse a été : non, cela ne vous regarde plus ! –> Quand à adopter moi-même Adisse, j’habite à plus des 80 km maximum requis pas le refuge, et ne suis (ajouté à mon statut d’éleveur) pas une adoptante entrant dans les cases de la politique de cette SPA. J’ai envoyé des courriers au refuge, des mails au siège social de la SPA dont elle dépend, des témoignages de soutien, de connaisseurs du Berger Belge, expliquant combien cette race n’est pas faite pour vivre derrière des grilles de chenil, des membres du Comité du CFCBB ont pris la peine de témoigner du sérieux avec lequel je mène mon élevage, de la stabilité caractérielle de mes chiens, des conditions dans lesquelles ils vivent, des clients et amis ont témoigné de l’amour que je porte à chacun des chiens né à la maison………………………… Je n’ai eu aucune réponse, leur silence s’apparentant à un mépris qui ne fait pas honneur à la cause de la Protection Animale. La photo et la fiche d’Adisse ont déjà été retirées de la liste des chiens adoptables du siège social de Lyon, et enfin hier, la fiche d’Adisse a été retirée de la liste du refuge de Renage……………… Où est mon chien ? A t-il été adopté ? J’en doute, les adoptions ne sont pas courantes début janvier a t-il été changé de refuge? Sa fiche a t-elle été trafiquée afin qu’on ne reconnaisse plus un tervueren au travers de la description « croisé berger bicolore »? Ce sont des exemples de ce qui a déjà été réalisé par certaines structures de protection animale, où tout est mis en place pour empêcher les éleveurs de retrouver les chiens : mensonges, fiche descriptive avec croisé TERUVEN (du coup, impossible de trouver le chien via le net, puisque la race est mal orthographiée) chiens vite fait changés de propriétaires (on se « refile » les chiens entre refuges pour leur faire perdre toute trace), cartes de tatouage qui ne sont jamais données aux adoptants, « adoption » par des « copines » des gérants ou administrateurs (quitte à replacer le chien qu’ils ont déjà) . Il est grand temps que ce scandale cesse, si je ne peux retrouver Adisse, qu’au moins il soit le dernier à subir cette haine incompréhensible, qui ne sert ni les chiens, ni ceux qui les aiment, ni ceux qui veulent VRAIMENT les protéger……………………………………. J’espère de tout cœur que ce courrier vous aura suffisamment interpelés pour vous amener à enquêter sur la face « trouble » de la Protection Animale, Cordialement, Corinne MURET A savoir : le père d’Adisse est décédé à l’âge de 6 ans et demi des suites d’un cancer des voies digestives (hautement héréditaire) il n’est donc absolument pas question qu’Adisse reproduise, ça n’est donc pas dans le but de récupérer un étalon « à bas prix » que je désire le sortir de sa prison…

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